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Balade en Afrique au fil du temps

30 mars 2006

Retour en France

Nous venons de passer quelques jours dans les îles Salum. Paysages de mangrove, pélicans, aigle pêcheur et beaucoup d'eau ... Nous nous sommes déplacés en pirogue entre les îles, le premier voyage à été un peu mouvementé: échouage sur les bancs de sable, panne du moteur, panne d'essence et arrivée de nuit dans un petit village après 5H de pirogue, nous avons eu froid pour la première fois depuis 2 mois!!!

Actuellement, nous sommes à Dakar, la dernière étape de notre voyage. Nous n'avons plus l'impression d'être en Afrique, il y a beaucoup de circulation (et des voitures neuves), des fast food, un parc d'attraction, un remblais fâce à la mer... Demain nous allons visiter l'île N'goree et la maison des esclaves avant de rentrer sur Nantes samedi à 20H.

A bientôt tout le monde, dès notre retour nous reprenons un portable, en attendant nos emails fonctionnent toujours. Pour Fabien il ne sera pas pendant longtemps dans l'Ouest car il commence à travailler le 15 avril dans les Alpes.

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27 mars 2006

Le bathéme de Radim

Nous avons fait la fête tout le Week end sous une température de 45 C !!!

Comme prévu il a fallut que Fabienne danse, elle s'est faite griotter (appellée à danser): Toubab danse, toubab danse  donc seule au milieu des femmes elle a essayer quelques pas, ca a fait beaucoup rigoler... Tout le monde a beaucoup apprécié qu'une blanche participe, le lendemain il y avait pleins de compliments, une seule personne a avoué que la toubab n'avait pas de rythme .

Nous avons  mangé à volonté, bu de l'eau glacé (alors qu'il n'y avait plus d'eau au robinet dans le quartier). Laye, nous avait demandé de faire les photos du bathème, il a fallut résister à l'assaut des femmes qui voulaient toutes un portrait, accompagner ses dames au salon de coiffure quand elles changeaient de tenue, réussir à réunir tout les amis de Laye pour la photo de groupe...

Bref, ici on est très bien accueillit, tout se passe pour le mieu: on n'a pas le droit de toucher un balai ou de faire notre lessive

24 mars 2006

La teranga: hospitalité sénégalaise

Le Sénégal: les températures journalières frollent les 45°C depuis 4 jours... C'est très chaud.

Nous sommes à Kaolac, hélas nous n'avons pas pu aller visiter le parc de Niokolo koba à cause des tarifs exorbitants demandés 80000 fr cfa par jour, repas non compris. L'arrivée à Kaolac a été un peu dure 5H30 de taxi brousse pour 200Km puis à notre arrivé nous avons été gentillement harcelés par une personne puis par une autre qui voulaient qu'on aille chez eux. En fait, il était juste intéressé par "l'argent qui sort de la peaux des Toubabs"... Les noirs se définissent eux même comme "collant comme des mouches pas méchant comme les moustiques" (nous avons toute une liste de citations très juste du même genre).

Maintenant, tout se passe très bien, nous avons retrouvé Laye, un ami rencontré à Nouaktchott et nous sommes hébergé chez Pape, un autre ami de Nouaktchott. Laye nous a invité au bathéme de son fils, demain. Il y aura plus de 300 personnes sans compter les enfants (environ 5-6 par famille), ce soir la fête commence avec les djembés, les femmes ont décidés de me faire des tresses (aie!!) et de m'apprendre à danser (je leur ai fait promettre de ne pas se moquer, mais ca je suis sûre qu'elles ne pourront pas s'empêcher). Fabien lui a juste prévu un match de foot à la fraîche et dans le sable...

Après le bathème, nous partons avec Laye dans les îles Salum, puis direction dakar car il faut penser au retour Fabien commence à travailler mi-avril. 

Sinon ici, il y a une association qui a mis en place une organisation du quartier par secteur avec aide au travail des femmes, des centres d'accueil pour les jeunes en rupture avec leur famille et un systhéme de collecte des déchets par charette, subventionné par une taxe payé par les habitants du quartier chaque mois. Ils n'ont pas beaucoup de moyens mais ils s'organisent, hélas la ville ne les aide pas: la décharge (!!) promise n'est toujours pas ouverte, pour l'instant les déchets sont déversés sur un site provisoire ( j'ai l'impression que c'est la rivière du quartier).                                                               

20 mars 2006

Arrivés au Sénégal

Le retour à Bamako devait être calme mais finalement nous avons été un peu secoué. Alors qu'on faisait tranquillement la lessive un individu est venu nous demander les clefs de notre chambre pour vaporiser du Baigon, nous lui avons dit qu'il n'y avait pas de moustiques mais il a insisté alors je l'ai accompagné et Fabien est resté à frotter le linge. Arrivé dans la chambre il a commencé à me crier dessus comme quoi il fallait ranger, nettoyer... Bref, je lui est dit qu'on allait partir le lendemain donc ca ne servait à rien de le faire de suite, puis il s'est mis à défaire le lit, bouger partout. Jusqu'à ce que je vois qu'il avait pris notre pochette avec l'argent et les papiers, là j'ai récupéré la pochette et j'ai mis le bonhomme dehors avec un coup de pied aux fesses. Le temps que je prévienne le curé de la mission ou nous logions le voleur était partis !!! Apparement il avait déjà été volé des affaires dans la cuisine et dans d'autres chambres.

Le lendemain nous sommes partis pour Kayes à la frontière du Sénégal. C'est la première fois que nous prenons un bus qui est réellement à l'heure au départ et 1/2 heure en avance à l'arrivée. La route était magnifique, 600 km de brousse avec des villages de huttes, dont 200 Km de pistes où on avait l'impression de passer dans une machine à laver. Sur la route nous avons même vu des singes. Seul petit "bémol", les nombreux cadavres de vaches qui jonchent le bord de la route, de la vache décapitée à la vache gonflée par la chaleur. Ame sensible s'abstenir.

Aujourd'hui, on ne traine pas, nous avons passé la frontière sénégalaise, non sans mal. Il nous a fallut pas moins de 7H pour faire un peu moins de 300 km!!!Tout d'abord, on nous a assuré qu'il y avait de la place dans le bus mais Fabien s'est retrouvé assis sur un tabouret dans le couloir, ensuite il a fallut passer tout les postes frontière et qu'à chaque fois tous les passagers montrent leurs pièces d'identité. Au premier contrôle, la douane Malienne, ils n'ont pas gardé notre passeport mais la moitié des personnes qui était avec nous a du payer pour récupérer les leurs. Deuxième contrôle, la police Malienne, cette fois ils prennent nos passeports et nous les rendent après quelques minutes sans rien demander, pour certains il a fallut encore payer et ceux qui ont refusé ont vu le tarif triplé, certains on abandonné le trajet là. Troisième contrôle "halte péage", le bus prend la piste et passe à côté. Quatrième contrôle Daouane Sénégalaise, un gendarme monte et nous dit "bonjour, bienvenue au Sénégal, vous avez fait bon voyage?" et il nous laisse partir. Cinquième contrôle, la police sénégalaise, il nous accueil aussi gentillement, installe tous le monde à l'ombre et font l'appel pour tamponner les passeports. Ca y est on est passé et finalement nous on s'en sort bien.... Mais une trentaine de kilomètre après la frontière, l'apprentis chauffeur du bus nous dit qu'il faut payer 1000 fr cfa car il y a un contrôle de police, en fait, ils ont besoin d'arrondir leur fin de mois. Ce sera notre premier backshich.

Pour le moment, nous sommes donc à Tambacounda. Nous allons voir si on peut aller dans le parc de Niokolo koba, il faut qu'on trouve un guide...

17 mars 2006

Retour à Bamako

Nous sommes de retour à Bamako et la mission catholique de Badalabougou pour une pause confort (chambre double avec douche, ventilo, cuisine collective propre!!!).

A Ségou nous avons sous loué une chambre à quelqu'un mais il n'y avait pas de sanitaire alors c'était un peu roots. Sinon là-bas nous avons fais les vrais touristes en faisant un tour en pinasse sur le Niger au soleil couchant...Bon c'était l'arnaque mais très agréable quand même.

A Bamako ce matin nous avons traversé la ville pour aller à la maison de l'environnement (et oui il y en a une!!!) et j'ai découvert qu'il y avait des programmes de sensibilisation aux économies d'eau, cycle de la matière... dans les écoles primaires. Nous avons également visité la grotte du point G avec ses peintures rupestres en fait le sites est plutôt mal conservé mais la vue sur Bamako très belle.

Demain au programme ballade le long du Niger vers le barrage des aigrettes ...

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14 mars 2006

Après un long silence

Nous n'avons pas laissé de message sur le blog pendant quelques temps car il n'y avait pas de connexion possible.

Depuis tous ce temps nous avons beaucoup visité le Mali, a Sikasso nous avons été très très bien accueilli. La ville en elle-même n 'est pas très jolie mais il ya des jardins cultivés magnifiques, frais (il faisait 45°C dans la ville). La région de Sikasso est considérée comme le grenier de l'Afrique de l'ouest avec 2 récoltes (voire plus) par an !!! Le dimanche il y a eu le grand marché ou les régions et pays voisins viennent se fournir en fruits et légumes, on pouvait à peine circuler entre les étalages.

Bref, autant vous dire que là-bas on a mangé des fruits et des légumes à volonté et on a aussi découvert le systhéme des restaurant de rue. A chaque moment de la journée, des femmes préparent des plats (une femme prépare toujours le même plat). Le matin (dès 8H) il y a beaucoup de riz en sauce avec de la viande, vers midi on peut trouver des frites, dans l'après midi du riz au lait, des beignets, et le soir un peut de tout suivant les étalages. Et tout pour une moyenne de 200 fr CFA (idem ancien francs) le plat.

Le dernier jour nous avons été aux chutes de Farako ( à quelques kilomètres du Burkina), c'était rafraichissant et coloré, nous nous sommes baignés dans la cascade.

Ensuite direction Mopti, cette fois on prends une compagnie de bus sûr: Bani transport. La route se passe bien même s'il fait très très très chaud. Nous arrivons dans la soirée, il fait nuit, on nous prévient "ca y est c'est Mopti", une fois les bagages récupéré une fille nous dit qu'en fait on est à Sévaré à 13 Km de Mopti , il faut prendre un taxi. En fait, nous étions 5 ( 3 maliens et nous) dans cette situation, plus tard on compris que le chauffeur de bus de la très fiable compagnie Bani avait décidé de ne pas aller jusqu'à Mopti car il était en retard!!! Bon on est quand même arrivé à l'hotel "y a pas de problème" à Mopti ( hotel de grand standing pour une fois). Pour nous s'était dodo sur la terrasse.

Mopti est une ville, cul de sac, à la confluence entre le Bani et le Niger, l'intérêt de cette ville est d'être le point de départ pour le pays Dogon.

Après avoir trouvé un guide (c'est obligatoire pour le pays Dogon) nous sommes partis mercredi pour quatre jours à pied le long de cette falaise mythique.

Trouvé un guide est très facile à Mopti, c'est lui qui vous trouve. Le problème c'est d'en trouvé un bon, qui parle français, qui connait le pays Dogon (culture, histoire, religion...), qui connait les pistes pour se rendre au bon endroit, qui ne vous abondonne pas dans la brousse ou qui ne vous braque pas avec 2 couteaux. Ces exemples sont des expériences vécus par des touristes. Heureusement, nous sommes tombés sur Hamidou, un jeune dogon reconnu par l'office de tourisme, qui a été pour nous un guide et un ami formidable.

Les quatres jours passés avec  Hamidou, on été très riches. D'abord, on a mangé comme 10 ce qui ne nous était pas arrivé depuis longtemps: dite que vous avez une envie d'haricot vert (on ne mange que des féculents ici) et ca arrive. Puis le pays Dogon ca vaut vraiment le déplacement, pour les paysages et pour la découverte de la culture dogon. Ensuite, Hamidou est quelqu'un de toute confiance qui n'a que des amis et qui est connus et respecté partout. Nous sommes devenus la tanti et le tonton d'Hamidou. 

Maintenant, nous avons changé de ville pour Ségou au bord du Niger, pour l'instant l'ambiance parait décontracté, on sous-loue une chambre pour quelques jours. Hélas notre voyage au Mali touche à sa fin car notre visa expire le 22 mars, si le programme ne change pas bientot le Sénégal.

2 mars 2006

pas de programme que de la derniere minute

Au début, nous avions prévu de partir pour Mopti et le Pays Dogon mardi matin. Après un levé au aurore, faux départ, Fabienne est malade (vertiges, bouffés de chaleur...) et oui quand on prends la Savarine à jeun ...

Donc mercredi matin, redépart à la gare routière cette fois tout semble bien se passer, nous arrivons à la gare. Les 'rabateurs' nous sautent dessus pour nous amener vers un bus partant pour Mopti mais il est en trop mauvais état, nous refusons. De toute manière on nous a conseillé "Bani transport" hélas il ne partent pas ce jour là. Finalement, on nous montre un bus, en bon état qui part 2H plus tard. L'affaire est conclu nous achetons nos billets après avoir fait confirmé que c'était bien le bon bus qui partait et à l'heure!!! Mais 1/4H plus tard, le patron nous dit "il faut suivre le gas là pour aller au bus" (alors que le soi disant bus était devant nous). Fabien suit le gas. En fait le bus qui partait était celui qu'on avait refusé au départ. Nous demandons alors à être remboursé mais le patron prétend qu'il n'a pas touché d'argent. Fabien part cherché de l'aide et je le vois se faire suivre par 3 grands black. En fait, il a trouvé le poste de police qui a gentillement et très calmement réglé le problème "ils ont le choix du bus, pourquoi il ne part pas le 1er bus...", nous avons été remboursés et un peu énervé de cettte aventure nous avons sauté dans un bus non pas pour Mopti ( trop touristique) mais à Sikasso à la frontière du Burkina et de la Côte d'ivoire.

Sikasso est une ville de taille plus humaine et très vivante. Nous sommes logés à la direction de l'élevage dans une chambre qui sert aux travailleurs en déplacement, à deux pas du marché; on ne peut pas trouvé meilleur emplacement. Les gens sont très accueillants. Demain, on va visiter les grottes de missirisouro, en mobylette avec les grands enfants du directeur de la banque BDM (banque qui nous pose tant de problèmes)...

25 février 2006

Arrivé au Mali

Nous sommes enfin arrivé au Mali après 1500 Km de taxi-brousse en 2 jours (départ mercredi matin 9h à la gare routière, arrivé vendredi matin à 9h à Bamako).

Ce voyage a été comme tous les déplacements très mouvementé. Tout d'abord, nous avons un taxi brousse 505 break: 9 personnes à l'intérieur, un chauffeur très désagéable (même les mauritaniens le trouvaient odieu). Le départ réel a été à 10h30. Arrivé annoncé dans la soirée. En fait, nous nous sommes arrêtés à Aleg pour manger, le long de la route il y a des tentes avec paillasse pour manger (la chèvre ou le mouton tué est suspendu à des batons et notre commande est coupé au fur et à mesure puis grillée).  Puis, vers 2H du matin (à 60Km de notre point d'arrivé ) nous nous sommes arrêté pour dormir toujours dans ces tentes paillasses. Pendant la nuit Fabien s'est rendu compte qu'un individu tentait de lui faire les poches, il l'a vite fait partir. Après, 4H de sommeil, l'Imam a chanté et nous nous sommes levés.

Arrivé à Ayoun (dernière ville mauritanienne pour nous), un autre taxi brousse 505 a pris le relais mais cette fois nous n'étions que 2, ce qui nous a permis de dormir un peu. Lorsqu'on a emmergé, nous étions au Mali à Nioro sans avoir vu de poste frontière, il a fallut passé à la police pour mettre nos passeports en règle.

A Nioro, il n'y a rien, la banque ne prend pas la carte évidemment et elle ne fait pas de change, il faut aller au marché noir. Nous avions juste assez pour aller jusqu'à Bamako, donc on a attendu sous une tente qu'un véhicule passe. Vers 16h, tout le monde s'agite:" vite, vite, montez dans ce 4X4" (un land rover pick up), Fabien à l'arrière en équilibre sur les sacs et Fabienne dans la cabine avec a côté d'elle une star malienne de la musique, et c'est parti pour 100 Km de piste dans la brousse en 4H. Le paysage est magnifique, vert, il y a des âne, des chavaux, des vaches... et beucoup d'oiseaux de toute les couleurs, des toucans...

A diéma, c'est la nuit, notre précédent chauffeur, paye un autre chauffeur et nous mettons nos sacs dans son pick up puis il nous dis d'aller l'attendre derrière la barrière de la police. On s'exécute et on voit notre taxi partir dans la direction opposée, on l'attend là pendant 30 min!!! avant de le voir revenir (il était parti faire le plein!!). Toute la nuit, à l'arrière du pick up, nous roulons sur la piste de tôles ondulées (nous avons des bleus partout), et à chaque poste de police il faut descendre  et passer la barrière à pied car le chauffeur n'a pas l'autorisation de prendre des passagers, ça lui évite les backshichs.

A 8h30, nous sommes mis dans un bus pour Bamako ( camionnette ouverte sans porte latéral et bancs en bois pour s'assoir).

Nous sommes enfin arrivé à Bamako, on va pouvoir prendre une douche (attendu depuis 4 jours) et ce reposer.

21 février 2006

21 février 2006:

En ce jour du 21 février 2006, Fabien prend 26 ans.

Nous sommes toujours à Nouaktchott en compagnie de nos amis sénégalais, qui d'après ce qu'ils m'ont dit ont préparé une grosse fête pour ce soir... Et Fabien a choisie ce jour précis du voyage pour être malade mais après un petit passage express au toilette tout va bien !!

Sinon, après quelques gros problèmes pour retirer de l'argent car il n'y a aucun distributeur dans tout le pays (beaucoup de gros 4X4 tout neuf mais pas de distributeurs), nous partons au Mali. Contrairement à ce qu'on nous avait annoncé à Nouadhibou, aucune banque du pays ne prends la visa ou la master, le change se fait au marché noir dans la rue. En fait quand les mauritaniens ne savent pas repondre à une question, ils nous répondent ce qu'on aimerait entendre...C'est la même chose pour les directions, les tarifs....

Du coup, on part demain pour un pays plus accueillant: Le Mali. Vive les 1500 km qui nous attendent d'ici Bamako.

19 février 2006

Nouaktchott, la capitale

Nous sommes arrivés hier à Nouaktchott, passage obligatoire pour régler les formalités de visas et aussi pour retirer de l'argent à la seule banque du pays qui accepte les cartes bleues.

Pour venir nous avons pris un taxi mercedes, en payant un peu plus cher (3€ de plus) pour avoir de la place. Le chauffeur était très sympa et conduisait bien. On s'est arrêté sur la route dans une boutique perdu au milieu du désert pour goûter du lait de dromadaire, et bien c'est super bon et légèrement sucré...Les paysages ont défilé pendant les 5 heures de trajet, tout d'abord les montagnes de l'Adrar et ses oasis, puis le désert de caillou avec de nombreux arbustes et enfin un désert de dunes blanches aussi éblouissantes que la neige.

Arrivés à la capitale, comme d'habitude on a l'impression de débarquer sur une autre planète: Nouaktchott ressemble à un énorme bidon ville!!! Heureusement, nous étions attendu par le frère de Cheik (prononcé chère) un ami sénégalais d'Atar, qui nous a repéré dès la sortie du taxi. Il vit avec un autre ami dans le quartier de la 5ème: le quartier de l'afrique noire où la langue parlée est le Wolof alors que dans le reste du pays c'est le hassanien qui est pratiqué.

La Mauritanie nous surprend vraiment beaucoup. C'est un pays où nous, occidentaux, pouvons boire l'eau du robinet sans risque car il y a des château d'eau où l'eau est traitée dans les principales villes. Les déchets sont un peu mieux gérer qu'au Maroc : il y a quelques poubelles et les ordures sont soit manger par les animaux(chèvres et moutons géants), soit enfouis dans le sable, soit brûler dans la rue. Mais par contre, toute les villes n'ont pas l'électricité comme à Chinguetti où il n'y en a que 3H par jour de 19H30 à 22H30, et dans la capitale il n'y a pas l'eau courante partout, il faut aller acheter son eau au puit.

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